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Chronique

l’album « Try Your freedoom » du groupe Dusk of Delusion

today13/11/2023 44

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CHRONIQUE de l’album « Try Your freedoom » du groupe français Dusk of Delusion, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
Note : 7/10
Genre: metal multi facettes
Nous sommes en 2080, époque où les « corollaires », des humanoïdes créés de toute pièce, essayent d’être reconnus en tant que nouvelle race au sein de celle des hommes. Voici le thème de cet EP qui a pour nom « Try Your freedoom » faisant suite à l’album « COrollarian RObotic SYStem » paru en 2022. L’air de rien, cette dystopie tient la route, quand on voit les progrès de la science, alors pourquoi pas un jour…
Cette mini offrande est proposée par les Lorrains de DUSK OF DELUSION, groupe que je ne connaissais que de nom, mais qui musicalement m’a accroché l’oreille, d’où cette petite chronique sur le pouce. Les gars nous font un mélange des genres, sous forme d’un mix assez bien vu qui, je trouve, tient bien la route.
D’abord, il y a, dans leur univers musical, un sens de la mélodie qui donne des refrains accrocheurs. Ensuite, ça coule plutôt fluide et cohérent, sans tomber dans la surenchère, comme certains groupes de metalcore qui adeptes de la démonstration, ce qui n’est pas le cas chez eux.
Prenez « Bone Meal ». C’est un brassage de thrash, de rock, de vocaux multiples, avec, en sus un solo plutôt bien vu. « The Hemicycle », lui, est bâti sur le contraste d’une musique « soft et voix claire » en alternance avec une grosse rythmique groove metal. Et ça continu sur « Bloks » avec ces riffs thrashy « serpentins », son clavier, sa voix délicate qui se met à hurler, sa basse sur lit de progressif, son électro inquiétant et un p.t..n de solo.
Bon, je ne vais pas vous faire tout l’EP, mais vous aurez compris que ce groupe est comme un puzzle sonique, aux pièces qui s’imbriquent les unes aux autres sans accrocs. J’aurais presque pu dire, que c’est rafraîchissant, cependant, leur metal dispense quand même, en toile de fond, un petit côté inquiétant, voire sombre aux entournures.
J’ai fait cette chronique par curiosité et je ne regrette pas mon choix, car j’aime, chez eux, cette cohésion musicale qui leur permet de jouer d’un metal multi facettes. Et puis, ils ont en ligne de mire des sujets assez intéressants. Voilà… Si le cœur vous en dit, allez y faire un tour.

Écrit par: Laurent Noth

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