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Chronique

l’album Terra em Desapego du groupe Besta

today26/09/2023 43

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CHRONIQUE de l’album « Terra em Desapego » du groupe portugais de grindcore Besta, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
note: 7.5/10
genre: grindcore
Permettez que je vous parle du groupe BESTA, qui début août a sorti son nouvel album « Terra em Desapego » porté par l’aile de LIFEFORCE RECORDS. Pourquoi ce choix ? Et bien plusieurs ingrédients m’ont conquis à l’écoute de cette galette de metal extrême.
D’abord, ils chantent dans leur langue maternelle, ces derniers étant portugais, ce qui apporte un plus à leur musique. Ensuite, ils pratiquent un grindcore plutôt décapant, parfois teinté d’une odeur punk/hardcore qui « arrache » bien le cervelet.
En 7 titres, ils en font la preuve. De plus, cette nouvelle offrande apporte un petit plus à leur production habituelle, à savoir une louche de mélodies et d’atmosphères assez particulières et inattendues tout en restant une machine sonique « rugueuse » et agréablement incommodante.
Cela commence avec « Olhar Seráfico », un titre hyper violent qui peut faire penser à NAPALM DEATH avec un passage plus plombé à l’ambiance « dangereuse », tel un serpent bourré de venin mortel. Et puis il a de belles envolées de guitare sur fond de death délétère. « Veias em Catarse » s’avère, lui, violent, technique, construit sur un flux et un reflux de death incessant. À noter le jeu du batteur nommé Lafayette qui est particulièrement nerveux et qui tout au long de cet album met la pression sans se relâcher.
« Patologia Profunda », est boosté dans vos oreilles telle une cavalcade effrénée, avec un aspect presque neo classique dans son riffing mélodique propulsé à grande vitesse. « A Colónia dos Mentirosos » est plus lourd, plombé parfois pas loin d’un sludge, à tel point que dans certains passages plus lents, on a presque l’impression d’entendre du CROWBAR en plus énergique (la voix, à cet instant-là, a quelques similitudes avec celle de Kirk Windstein.). L’atmosphère de cette composition est malsaine et angoissante à souhait.
Et puis il y a le titre de fin « Transmissão Semântica ». Cela commence sur fond de piano et de clavier dans une aura instrumentale étrange et oppressante, pour ensuite laisser parler un mur de guitare scandé sur fond d’orgue, dans un drôle de ballet.
Bref, ça déménage tout en faisant preuve d’une maîtrise parfaite ourlée de lignes mélodiques uppercut. De plus, le mixage est vraiment parfait. Après, voilà, pour apprécier ce genre de musique, il vaut mieux aimer la musique extrême, sinon … Passez votre chemin. Du bon boulot.

Écrit par: Laurent Noth

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