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Chronique

l’album Sublime Decline du groupe MORTUARY

today17/10/2023 25

Arrière-plan
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CHRONIQUE de l’album “Sublime Decline” du groupe français MORTUARY, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
note: 7.5/10
genre : death/thrash
Le 13 octobre sort le nouvel album du groupe français originaire de Nancy MORTUARY qui a pour nom « SUBLIME THE DECLINE ». Formé en 1989, ce groupe est reconnu depuis longtemps pour son mélange unique de Thrash à l’Américaine, de Death Metal saupoudré de punk et de grindcore, assez proche du metal mort des pays du grand nord.
Il est considéré comme culte au sein du death français old school aux côtés de Loudblast, Massacra, Agressor ou encore Mercyless. 2019 a vu le groupe célébrer son 30e anniversaire et a marqué la sortie de son 6e album tant attendu “The Autophagous Reign”.
Quant à cette nouvelle galette, voilà ce que j’en pense.
Déjà, c’est du sans concession. Cela commence dès le titre d’ouverture « Somewhere to Nowhere » où le chanteur se vide les poumons dans un cri qui n’en finit pas Blast beat, death old school et soubresauts grindcore vous prennent à la gorge, agrémenté d’un solo en fin de titre.
Mélodie, volée de blast beat, groove thrashy et voix qui hurle à fond pour « Sublime the Decline ». Entre deux attaques de batterie, ambiance lourde, riffing hypnotique et mots en français qui racontent l’histoire des gens qui mangent à leur faim et qui disparaissent à leur tour, consommés eux même (bon appétit) sur « Some Meat to Eat ».
D’autres ingrédients ? « Screens and Mirrors » est porté par une ambiance glauque avec toujours cet abus de blast beat ; un des titres les plus écoutables pour l’auditeur lambda. Intro légère vite rattrapée par l’ultra violence d’une musique plus thrash que death sur « Spit The Light On This World – Postponed Miracles ». En fait, parfois la couleur du death metal prend le pas sur leur musique et d’autre fois, c’est le thrash qui règne maître.
Et toujours cette agressivité old school. Intro « serpentine « avant que ne jaillisse leur musique extrême, le tout agrémenté d’une kyrielle de solos de guitare pour « A Morning In Mourning » qui clôt cette galette sulfureuse.
J’avoue, j’aime bien le côté « vieille école » de leur musique agressive. Une fois de plus, ces « vieux de la vieille », à l’instar d’autres formations « d’anciens » démontrent que ni les années, ni les modes n’ont édulcorés leur propos porté par la passion de l’extrême. Alors je ne sais pas ce qu’en penseront les fans « éclairés » mais en tous les cas « ça « déboite « le cervelet » comme aurait pu dire un certain tonton Zegut.

Écrit par: Laurent Noth

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