Dedications
Actuellement, il n’y a pas de nouvelles dédicaces

Chronique

l’album Seeing Through Fire du groupe Ringworm

today19/10/2023 26

Arrière-plan
share close
CHRONIQUE de l’album « Seeing Through Fire » du groupe Ringworm, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
Note : 7.5/10
Genre: hardcore/thrash/metal
L’autre jour, je découvre l’album « Seeing Through Fire » du groupe US RINGWORM, et d’emblée, je me retrouve face à une voix qui prend tout l’espace, une voix de tonnerre qui hurle sa rage frontale. En fait, le gosier de James « Human Furnace » Bulloch est, au niveau impact, aussi musclé que celui de r Barney Greenway de NAPALM DEATH, mais dans un autre genre.
En tous les cas, dans cette galette sortie en aout et dont la cover pourrait faire penser, de loin, à un album de MOTORHEAD, ce groupe américain, né en 1990, nous propose une musique qui mélange hardcore et metal dans la plus pure tradition du genre. C’est du « sans concession », agressif, le genre d’univers sonique, qui au milieu des beat downs, des head bangs, se gave de rythmiques thrashy, un peu comme un CRO- MAGS, mais en plus élaboré.
D’après ce que j’ai pu en lire, ils ont sur cette galette, essayé d’emprunter des chemins un peu différents sur le plan sonore par rapport à ce qu’ils font d’habitude, avec, toujours en ligne de mire, la volonté de nous balancer en pleine face, un gros uppercut.
Du coup, que ce soit des compositions comme « No Solace, No Quarter, No Mercy », au tempo punk ou « Thought Crimes » véritable chant de guerre avec un solo assez inattendu, je trouve qu’on ne peut pas bouder son plaisir, pour peu que l’on soit adepte de ce genre de musique. Ça « fritte » à mort, à grand coups de blast beat et de riffs accrocheurs (Carved in Stone).
Qu’ils soient en mode « plans de guitares répétitifs » sur tempo de « batteur hyper énervé » pour « You Want It To » où qu’ils nous fassent le coup du passage un peu lent sur « Power and Blood », passage qui ne dure qu’un petit instant, c’est de la grosse machine de guerre. Il y a un moment qui m’a particulièrement saisi, c’est la fin du titre « Death Hoax » où le chant est seul à conclure : on dirait une voix de bête fauve.
Bref, un album bourré de testostérone hardcore et de thrash primaire, avec des coups-de-poing metal, qui me fait dire que même si ce groupe existe depuis des années, il n’a en rien baissé les armes. En fait, il y a une frange de « vieux de la vieille », tous styles confondus, qui démontre en ce moment que le temps qui passe n’a pas affadi ce qui les meut, un des moteurs essentiels du metal : la rage ! Un exemple de plus : ici, on se prend les décibels à la truelle !

Écrit par: Laurent Noth

Rate it
0%