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Chronique

l’album Le jour ne se lève plus du groupe KAAMOSMASENNUS

today20/09/2023 63 5

Arrière-plan
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CHRONIQUE de l’album « Le jour ne se lève plus » du groupe français KAAMOSMASENNUS, par Olivier No Limit, chroniqueur rock, hard rock et metal.
Note: 7.5/10
Genre: funeral doom metal
lien: Bitume
Bienvenue dans le monde de KAAMOSMASENNUS, projet musical fondé en 2018 par Julien J. Neuville (SALAMAN ISKU), lié à son travail de recherche de Master 2 sur le Funeral Doom Metal.
Cette galette, proposée par « bitume production » et qui a pour titre « Le jour ne se lève plus » est, je cite : « Un voyage dans l’hiver sombre finlandais : imaginez avoir les pieds dans la neige et marcher seul dans la pénombre brumeuse d’un jour d’hiver dans les forêts de conifères au bord de lacs. »
Avant que ne sorte cette « galette », le 29 septembre, voilà ce que j’en pense.
D’abord, il n’a que 4 titres, mais ces derniers durent longtemps, du coup chaque morceau prend le temps d’exister.
Prenez par exemple « L’Esprit de l’hiver », qui ouvre le bal. En 10 minutes, on y trouve un growl death qui égrène ses mots, toute une brochette de riffs répétitifs, qui défilent « heavy » dans un sentiment épique. Un clavier insuffle un instant « planant » contrastant avec la puissance écrasante de la rythmique, apportant au tout une atmosphère glacée.
Et c’est ainsi tout au long de ce « disque » : rythmiques heavy à la guitare, nappes de claviers toutes en nappes de gel, lenteur du mouvement, entre riffs old school accrocheurs ou paysages auditifs nuancés de sombre.
Et puis quand arrive « La symphonie des éléments », qui clôt l’album, on est accroché de suite par cette composition, car on y découvre une belle mélodie vintage, qui, à part le growl , pourrait faire penser à ce qui se faisait dans le « rock planant » des 70’, à une époque où régnaient des groupes comme CAMEL.
Bref, une promenade, à la fois dans un paysage finlandais enneigée, mais également, je trouve, dans le passé. Il se dégage du tout, une atmosphère qui vous plonge dans l’univers de Julien. Intéressant pour qui aime un certain doom.

Écrit par: Laurent Noth

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