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Chronique

l’album Last of the Hardmouthed Poets du groupe Vantablack Warship

today23/10/2023 15

Arrière-plan
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CHRONIQUE de l’album “Last of the Hardmouthed Poets” du groupe canadien Vantablack Warship, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
Note; 7.5/10
genre : deathened / groovened thrash hardcore metal
Tu prends du hardcore tout en voix hurlante, une basse énorme qui vrombit comme le moteur d’un hors-bord. Tu rajoutes dessus des guitares véritablement lourdes et massives, en un mot comme en deux : pachydermiques. Tu découvres des titres qui durent en moyenne trois minutes, pas plus et tu as une idée du nouveau méfait de Vantablack Warship sorti cette année qui a pour nom « Last of the Hardmouthed Poets », Deuxième vrai album de ce groupe Canadien.
Une musique scandée comme le haka (le cri de guerre de certains rugbyman) sur des titres comme « We Shall Not Sleep », leur hardcore est fortement mâtiné d’un thrash groovy primaire à la sauce CRO-MAGS (Fameless), mais pas que, car ils glissent aussi une « flatulence » death de ci de là(40 Acres) , voire quelques accords grinçants comme aime à en employer le noisy ou le grunge (Fameless).
Ils peuvent être pesant, anxiogène, aussi oppressant qu’un sludge comme sur « Choose Your Ride ». Une musique primale mais terriblement efficace (Laughing in Anger), bâtie sur l’urgence du moment avec des allures de fin du monde tel ce morceau « Inside His Mind » dont l’atmosphère colle si bien avec ce qu’on vit actuellement. Après, l’air de rien, ils brouillent un peu les cartes, car leur metal emprunte, derrière son côté « uppercut », pas mal d’ingrédients divers et varié.
Sur leur bio il y a écrit, je cite : « For fans of Pantera, Cro-Mags, Exodus, Cancer Bats, Slayer ». Bon, SLAYER et EXODUS, je ne sais pas trop, peut être si on parle de leur rage, par contre PANERA et CRO-MAGS : oui ! Et puis je rjouterai une louche d’un groupe que j’aime beaucoup PRO-PAIN. Au début, je me suis baladé dans cet album en me disant : « oui bon pas mal ! » Mais à la fin « punaise, c’est du plombé et du colérique bien massif ! ». Tout est dit si ce n’est que j’aimerais bien les voir sur scène : ça doit être assez monstrueux !

Écrit par: Laurent Noth

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