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Chronique

l’album Fall of Humanity du groupe Dead Twilight

today27/09/2023 69

Arrière-plan
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CHRONIQUE de l’album “Fall of Humanity” du groupe italien de death metal Dead Twilight, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
Genre: death
Note: 7/10
Troisième méfait pour DEAD TWILIGHT ! 20 ans après sa naissance voici « Fall of Humanity « .
Les paroles décrivent l’être humain et la société contemporaine à l’apogée de la technologie. Quant à la musique, je trouve qu’ il s’agit d’un death metal assez particulier.
Effectivement, il semble qu’ils n’y aient que deux musiciens avec, à ma gauche Marco Bellante qui s’occupe du chant, entre vocaux gutturaux et growl, et à ma droite, Luca Bellante, qui joue de la basse, des guitares et qui s’occupe de la programmation de la batterie.
Du coup, on se retrouve face à un metal mort ultra frontal où les blast beat tombent dru comme une pluie d’acier. Entre « deux averses sonores », on a le droit à des riffs serpentins et vicieux qui s’enfoncent dans votre occiput (I Hate). Cela donne un véritable cri de colère ininterrompue.
Cette musique ultra dense, parfois bruitiste (From Father to Son) est portée par des morceaux qui s’arrêtent brusquement; mais pas le temps de reprendre son souffle, car de suite après, un autre titre déboule avec la force d’un ouragan.
Des riffs malsains, parfois presque noisy comme sur « Blood », ou bien typique du genre, vous sautent à la gorge. Une sorte de old school qui ne vous laisse pas le temps de vous ressaisir. Autre particularité du groupe, les riffs finissent souvent par une petite note de larsen.
Au début, à la première écoute, j’ai trouvé cela un peu linéaire, mais au bout de la deuxième plongée dans leur monde sonique, je me suis pris au jeu.
En fait, on peut penser qu’ils abusent de la batterie programmée en mode blast beat, mais en fait, cela donne à ce death, une griffe, une façon d’être. L’impact de leur démarche musicale se prend en pleine face comme si vous étiez en apnée dans une eau tumultueuse et indomptée.
En un mot comme en deux, on se retrouve face à un mur du son portée par la colère !
Pour amateur éclairé.

Écrit par: Laurent Noth

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