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Chronique

l’album Evilution du groupe Les Tambours du Bronx

today08/09/2023 30

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CHRONIQUE de l’album “« Evilution » du groupe , Les Tambours du Bronx, par Olivier No Limit, chroniqueur rock, hard rock et metal.
Note: 7.5/10
Genre: ovni/indus/groovy
Né en 1987, le collectif des TAMBOURS DU BRONX a su s’imposer, tels des guerriers des temps modernes, martelant leurs rythmes sur des bidons, en y apportant un concept, puissant et groupal.
En 2018, ils changèrent leur orientation musicale en nous proposant un album de metal nommé « W.O.M.P », mélangeant leur « patte » particulière avec un aspect indus et alternatif. Pour ce faire, ils invitèrent des chanteurs iconiques de la scène français avec REUNO de LOFOFORA, BURIEZ de LOUDBLAST et RENATO DI FALCO DI FOLCO de TREPANIUM.
Et là, ils réitèrent leur méfait, pour notre plus grand plaisir, avec un album qui a pour nom « Evilution ». On y trouve, en plus des artistes susnommés plus haut, , ANDREA KISSER de SEPULTURA sur le titre « chaos », ou bien encore les rappeurs de DOPE D.O. D sur « RAZORBACK ».
Cela donne un album jouissif où les mots de REUNO, en forme de fin du monde font mouche à tous les coups (Le début de la fin), où des titres lents et anxiogènes comme « GHOSTS » sont soutenus par des refrains accrocheurs, où des compositions telles que « Chaos », drivé par Andrea Kisser, distillent une aura inquiétante comme si un vieux MASS HYSTERIA se trouvait perverti par un aspect tribal et profond.
Chant de guerre en mode rap pour le sulfureux « Razorback », instrumental thrash groovy au tempo chaloupé quand arrive « Double Devils », sans oublier le mélodique « U lost » à l’aura « flippante » ou bien encore le lent et serpentin « Denial ». Et puis quand on découvre le dernier titre « The Power », on peut penser à un metal assez proche de LOFOFORA.
Bref, une chouette galette, qui propulse un sentiment tribal, indus, sorte de musique venue du tréfonds des terres urbaines de notre société industrielle, marquée d’un sceau pessimiste et révolté. Beaucoup aimé !

Écrit par: Laurent Noth

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