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Chronique

l’album Down to The Crypt du groupe Apocrypth

today02/10/2023 60 5

Arrière-plan
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CHRONIQUE de l’album « Down to The Crypt » du groupe finlandais de thrash Apocrypth, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
Note : 8/10
Genre : thrash…de qualité
Thrasheurs, thrasheuses, voici venu le temps d’APOCRYPTH et de son premier album « Down to The Crypt ». Ce combo finlandais, né en 2012, a quand même pris le temps pour nous proposer de goûter à leur univers musical, mais ça en valait la peine, car le résultat est prometteur.
Déjà, derrière l’étiquette thrash, ils aiment à flirter avec d’autres genres qui font que, même si leur production est thrash comme on aime, on se retrouve porté par des nuances éclectiques qui habillent de manière judicieuse leur propos.
Ils citent comme influences REVOCATION ce qui ne m’étonne pas. Effectivement, la technicité de leur jeu, même si elle n’atteint pas le niveau du gang à David Davidson, est plus que conséquente. Les riffs sont chiadés et vraiment bons, sortant du « deux/trois notes » (The Swarm) ; leur jeu est habile, véloce et bien « huilé » (Cryptic Desolation).
Le « metal mort » est aussi présent dans leur musique de façon nuancée (After Life, Uncivil Rest) et le coté harmonieux de certains titres, fait croiser leur thrash avec du death mélo, voire du heavy épique. Allez donc voir du côté de « Down to the Crypt » ou de « Sacred Decay » pour vous en convaincre. L’équilibre entre la musique « à casser la nuque » et ses « cousins » y est parfait.
Mais cela ne s’arrête pas là. Ils aiment à varier encore plus leur menu. Sombres, rapides, accrocheurs quand surgit « Reign Forever », ils vont même jusqu’à poser une touche hardcore sur « Rat Race » et son riffing séduisant.
Tout au long de ce périple auditif, c’est nerveux, virevoltant même quand ils jouent dans la gamme du dense et du massif (Sands of Time).
Bref, ils ont leur sujet bien en main !
Perso, j’ai pris beaucoup de plaisir à les découvrir, en espérant que cet effort sera suivi d’un autre… Mais pas dans dix ans !

Écrit par: Laurent Noth

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