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Chronique

l’album Chaos Will Reign du groupe Berzerker Legion

today29/10/2023 18

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CHRONIQUE de l’album « Chaos Will Reign » du groupe Berzerker Legion, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock
Note :7.5:10
Genre : death metal
Le 27 octobre sort le deuxième album du groupe BERZERKER LEGION qui a pour nom « Chaos Will Reign ». Fondé en 2016 par les guitaristes Tomas Elofsson (Hypocrisy) et Alwin Zuur (Asphyx) avec, au départ, l’envie de créer un death metal de qualité entre le style suédois de Göteborg du début des années 90, et un death old school, fans qu’ils sont de groupes comme Bolt Thrower ou Obituary , Ils ont recruté un line-up de musiciens solides et bien connus composé de James Stewart (Vader) à la batterie, Jonny Pettersson (Wombbath) au chant et Fredrik Isaksson (Dark Funeral) à la basse.
Que du beau monde !
Pourtant, sur ce nouvel album, deuxième du nom, même si le côté « IN FLAMES » de la bête vous prend à la gorge sur « Choirs of Anguish » ou sur le refrain du titre d’ouverture « Chaos Will Reign », même si l’aspect AMON AMARTH se ressent aussi, ici, on rentre dans un monde de metal mort ultra heavy au sens lourd et plombé du terme.
Les guitares accordées bas, comme le veut la tradition du genre, le son gras, profond aux entournures (Damnation) donne un effet de nostalgie, de « désespérance », le tout enveloppé d’un fort sentiment épique. Cela dit, ils peuvent jouer aussi bien dans le « doomesque » embué de tristesse (Eternal Void) que dans des titres à « tiroir » où se succèdent plusieurs paysages auditifs tel ce « Worship All That Is dead » où alternent passages thrash, instants death melo sur des tempos bien scandés.
Riffs entêtants parfois (From the Darkness Inside), profondeur épique, gravité des chœurs virils et guerriers, leur musique issue du metal extrême, est en fait à la fois funèbre, inquiétante, triste tout en étant caverneuse et puissante, tel un chant viking après la bataille, une litanie. À noter, que la batterie « tricote », sachant varier son propos pour donner du muscle à leur musique, car même si on n’est pas dans une agressivité à tout crin, le muscle, l’impact en forme de lourdeur sont de mise.
On peut noter de titre en titre quelques ressemblances stylistiques et harmoniques, mais si on aime ce genre d’ambiances, on ne peut qu’être saisi par le sentiment particulier qui s’en dégage, plongé dans une atmosphère qui vous prend sans ses rets. Ici, le soleil a du mal à percer, il serait plutôt sur le coucher… Aux couleurs… De la mort.

Écrit par: Laurent Noth

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