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Chronique

l’album « Big Bang therapy » du groupe Princesses Leya

today11/11/2023 21

Arrière-plan
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CHRONIQUE de l’album « Big Bang therapy » du groupe français Princesses Leya, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
Note: 8/10
Genre: ovni humoristique
Un OVNI que ce « Big Bang therapy » du groupe français PRINCESSES LEYA. Fondé en 2017 par l’humoriste et scénariste Antoine Schoumsky et Dedo, autre « rigolo » metal, rejoint par de bons musiciens, Xavier à la batterie et Cléo à la basse, ils ont commencé par nous offrir « l’histoire sans fond » où il s’agissait de sauver les humains idiots habitant dans une dimension (si j’ai bien tout compris). Ils remettent le « couvert » avec ce nouvel album, ayant pour but de sauver de la bêtise humaine, non plus une dimension, mais toutes les dimensions, celles-ci étant intriquées les unes aux autres. Vous suivez ?
Et du coup, cela donne vie à un album entrecoupé de sketches savoureux où il est question de vasectomie, vu que les hommes sont agressifs et que c’est une solution pour arrêter ce flot de violence à laquelle les actualités nous ont habituées (Vasectomie). Mais on y parle aussi de misère sexuelle, coup d’œil aux applications pour ceux qui « s’aiment » en vase clos dans le titre « Baise tout seul ».
Et puis le capitalisme et notre façon de se substanter en prennent un sacré coup quand arrive « Boulimie cannibale », sans oublier d’autres thèmes qui font partie de notre quotidien comme la mode des complotistes (Complotriste).
Et franchement, leur humour est bien vu, sans tomber dans la vulgarité, car il s’attaque à de sujets sommes tous assez graves qui font notre quotidien. Quant à la musique on a le droit à du gros son néo metal un peu dans la veine d’un NO ONE ISINOCENT (Push), de la samba (Jojoba), du bon rock metal (Complotriste), du metal indus à la RAMMSTEIN (Big Bang), de la musique disco, du rock au bon riff accrocheur, du blues sudiste qui part en metal, sur l’excellent « Boulimie Cannibale », du rock à la sauce SHAKA PONK (Kangourou-garou), sans oublier leur délire sur « Spider-Cochon » .
Bref, un album éclectique, amusant, mais qui, derrière ses mots, conspue la belle société dans laquelle nous évoluons ! Du grand art de clown bien pensé !

Écrit par: Laurent Noth

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