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Chronique

album Leprosario Lazareto du groupe Chilien Thornafire,

today05/09/2023 18

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CHRONIQUE de l’album « Leprosario Lazareto » du groupe de death Chilien Thornafire, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.
Note: 7.5/10
Genre: Death multi facettes
Portée par l’aile de Great Dane Records, voici le groupe de death THORNAFIRE et son nouvel album « Leprosario Lazareto ». Ils ne nous viennent ni d’Europe ni des USA ni d’Angleterre, mais d’Amérique du Sud, via le Chili, plus exactement de la banlieue de Santiago. Comme quoi, une fois de plus, il est à noter que le metal est partout.
Cette galette, enregistrée quatre fois dans différents studios, puis finalement en Pologne (studios Metalowa Demencja, Olsztyn) et à Santiago, au studio Arrebol, charrie en elle un certain éclectisme, diversité qui semble être un des chevaux de bataille du groupe.
Du coup, en un mot comme en deux, je trouve que leur metal mort sort de l’ordinaire.
Prenez le titre » Leprosario lazareto » ; le jeu y est fluide, l’ambiance sombre mais musicale, entre modernisme et old school, avec en sus quelque chose de mélodramatique, proche d’un danger imminent, tout en flux et reflux. Découvrez « La red que nos mantiene unidos » avec son chant féminin aux belles vocalises sur fond de guitare acoustique.
Rentrez dans l’univers de « The great deceiver » au growl ultra profond, entre blast beat, tension retenue, musicalité le tout enveloppé de quelques traits heavy prog ou d’un clavier fantomatique en fin de parcours.
Et ce n’est pas fini : « saturno » se ballade via une flagrance presque black, « Renati in Se » porte en lui une couleur neo classique, le côté classique s’affirmant sur « Diogenes de sinope » ainsi que sur la fin de cet album.
Bref, on y découvre un mélange de death qui se nourrit d’un tas d’influences, tout en s’habillant d’un théâtralisme qui ne franchit jamais le pas de la grandiloquence, mais porte en lui une certaine majesté.
Cela peut paraître déstabilisant pour ceux qui aime une musique homogène, car, au fil de cet album, on plonge dans un univers musical aux multiples facettes, vu qu’on y perd parfois ses repères (Allez découvrir le dernier morceau « Gracias …s 41 minutes de tu vida » nourri d’un électro étrange).
En tous les cas, je ne pense pas me tromper en affirmant que ces gars ont sué sang et eau pour arriver à un tel résultat. à découvrir !

Écrit par: Laurent Noth

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